Doit-on investir en bourse pendant la crise ?

L’ épidémie de coronavirus a provoqué la panique tant sur les marchés financiers du monde entier que dans l’esprit des petits transporteurs. A Paris, le CAC 40 a baissé de 36% le mois dernier et est tombé en dessous du seuil de 3.900 points. Non publié. Comment réagir à cette répression à la bourse ? Philippe Crevel, Président du Cercle de l’épargne, conseille les petits transporteurs.

Une situation sans précédent qui exige de la prudence

Compte tenu de cette situation, de nombreux petits propriétaires se demandent comment se positionner sur la bourse. « C’est une situation sans précédent. Nous devons rester prudents face à l’inconnu, nous avons très peu de visibilité dans un contexte et une sortie de crise qui reste très incertaine », souligne Philippe Crevel.

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Le directeur du cercle d’épargne avertit ceux qui veulent se positionner sur des titres bon marché, mais ne savent pas. Il est trop tôt pour savoir comment les marchés vont se comporter. « Nous pouvons espérer que l’annonce du plan de relance de la BCE aura un impact positif sur les marchés européens. Cela permettra à la France et à l’Italie, en particulier, de relâcher leurs taux d’intérêt tout en restant bas », a déclaré Philippe Crevel. Hier soir, la BCE a annoncé un programme d’achat de 750 milliards d’euros de titres publics et privés, qui a été mis en œuvre au moins fin 2020. Ce plan d’urgence devrait calmer les marchés et, en fin de compte, soutenir la production et l’emploi face à la crise sanitaire.

Deux conseils pour les épargnants face à la crise

Philippe Crevel présente deux conseils qui peuvent être utilisés pour guider votre investissement. Tout d’abord, il est pour les investisseurs qui, il vaut mieux ne pas essayer quoi que ce soit qui pourrait mettre en péril leurs actifs. » Un premier conseil serait d’éviter la panique en vendant des titres qui perdent de la valeur. Dans le même temps, évitez d’acheter des offres attrayantes de face prima ou d’acheter des valeurs attrayantes telles que l’or ou les diamants », explique l’expert. Deuxième recommandation, qui pourrait intéresser les détenteurs de liquidités : « Pour ceux qui peuvent investir, les valeurs agricoles et alimentaires semblent être des valeurs sur lesquelles il conviendrait de se positionner. Au contraire, il est inutile de se tourner vers des entreprises nationalisées comme Air France-KLM, Airbus ou Renault », explique Philippe Crevel.

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En cette période d’incertitude, il semble plus que jamais conseiller les investisseurs à la recherche de revenus une stratégie classique mais éprouvée : surveiller les entreprises dont la distribution des dividendes aux actionnaires est sûre et durable. Et ne bouleverse pas son portefeuille d’actions.

La sagesse serait donc appropriée dans un secteur qui a comme habitudes, agitation et fièvre.